
De plus en plus de personnes vieillissent sans membres de leur famille
La nouvelle étude intitulée «Vieillir sans la présence de la famille» est disponible. Elle offre un aperçu jusqu'ici inconnu d'une problématique qui touche au moins 140 000 personnes en Suisse.
Nous savons désormais que les offres existantes pour les personnes âgées ne peuvent pas toujours remplacer le soutien familial manquant. Les personnes âgées qui ne peuvent pas compter le soutien de membres de leur famille ont donc plus de risque de ne pas pouvoir être suffisamment accompagnées dans leur vieillesse. Ces lacunes en matière d’accompagnement peuvent entraîner des inégalités.
L’étude, financée par huit organisations et fondations suisses, ne se contente pas de combler d’importantes lacunes dans les connaissances, mais propose également des recommandations d’action pour l’avenir du travail auprès des personnes âgées et de la politique de la vieillesse.
Qui aide lorsqu'il n'y a pas de proches aidants ?
Les Caring Communities sont des communautés de soins qui s'entraident et se soutiennent lorsque d'autres systèmes de soutien disparaissent. Mais les Caring Communities assument également une importante fonction de "sismographe", elles sont proches de la population et elles constituent une interface importante entre les personnes âgées et le système d'assistance professionnelle. Le réseau Caring Communities soutient les initiatives locales.

Parole à l’expert/e
Quels sont les principaux constats qui ressortent de l'étude ? Quelles sonst les autres lacunes de la recherche ? Lisez ici l'interview de Dr. Rebecca Durollet de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse. Lire
Pourquoi une étude ?
« En soutenant une telle étude, la Fondation Leenaards souhaite contribuer à promouvoir la qualité de vie des seniors. Nous espérons que ces résultats tangibles et les recommandations proposées favorisent le débat public ainsi que des réponses politiques à cette problématique de plus en plus importante au vue des changements sociaux et démographiques en cours. »
Filip Uffer, président de la Commission âges & société
Les femmes sont doublement touchées
Les femmes sont doublement touchées dans la vieillesse : plus de femmes que d'hommes sans membres de la famille d'âge mûr. En outre, les femmes sont plus exposées au risque de pauvreté car elles perçoivent généralement des pensions moins élevées que les hommes.

Plus de connaissances : les fondations s’engagent
La nouvelle étude est mnadatée par huit fondations et organisations de financement. Ce faisant, ce consortium de fondations souhaite contribuer au débat sur le développement futur de l'assistance, des soins et du soutien aux personnes âgées. Ces nouvelles données et faits condrets doivent permettre de faire face aux changements sociaux et démographiques.

